Capitulation
Spurgeon raconte qu’un ouvrier qui avait souvent entendu l’Évangile avait du mal à croire qu’il puisse venir sans préalable au Christ. Son patron, un chrétien convaincu, voulait l’aider.
Un jour il lui envoya un billet lui demandant de venir chez lui immédiatement après le travail. L’ouvrier obéit et sonna à la porte du patron.
Celui-ci sortit et lui dit rudement :
- Que me voulez-vous ? Pourquoi me dérangez-vous à cette heure ?
- Monsieur, j’ai reçu un billet de votre part me demandant de venir après le travail.
- Vous voulez dire que, puisque je vous ai dit : “Venez !”, vous pouvez venir me déranger après les heures de travail ?
- Mais oui, Monsieur ! Je ne vous comprends pas : vous m’avez demandé de venir immédiatement après le travail. J’en ai conclu que je pouvais venir vous déranger à cette heure-ci.
- Venez, entrez ! J’ai quelque chose que j’aimerais que vous lisiez.
Asseyez-vous et lisez ces mots : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. Je vous donnerai du repos. Vous avez eu confiance en moi lorsque je vous ai dit : “Venez”. Pensez-vous qu’après cette invitation du Christ, vous auriez tort de venir à lui ?
L’homme capitula devant cet argument et saisit par la foi l’invitation de Jésus de venir à lui.
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