Nouveaux cieux, nouvelle terre
Voici de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et en rien ils ne rappelleront les précédents, qui seront complètement effacés de nos mémoires / Comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre - que je fais - sont une réalité devant moi, dit le Seigneur : ainsi seront votre semence et votre nom (Ésaïe 65:17 / Ésaïe 66:22)
Pour celui/celle qui est en relation/foi avec Dieu, les choses présentes sont appelées à disparaître : il/elle est une nouvelle terre, conquise par Yeshoua/Josué, et les nouveaux cieux sont à présent sa patrie, le nouveau jardin des délices.
L'homme se chasse lui-même du jardin des délices lorsqu'il n'écoute pas Dieu.
Ne pas écouter Dieu, c'est s'éloigner de la réalité pour se construire une réalité artificielle, qui servira de référence pour toutes choses, et fera errer, telle une drogue (la religion n'est-elle pas l'opium du peuple ?)
Ne pas écouter et désobéir sont le même mot dans la Bible : le serpent, notre composante reptilienne, notre côté animal, psychique, nous pousse à ne pas écouter Dieu, afin que ses instincts aient le dessus sur l'esprit : c'est une guerre qui se passe dans notre territoire intérieur, relatée dans l'AT sous forme de guerres incessantes, de conquêtes de territoires.
Comme pour toute guerre, quelle que soit la dimension dans laquelle elle se déroule, il y a des enjeux (nous), des terrains de bataille (notre territoire intérieur), des armes (Éphésiens 6), de la désinformation (Satan, le manipulateur, en est le spécialiste), des agents secrets (les démons pour l'ennemi, les anges pour Dieu), des agents doubles (les sauvés qui vivent de la chair, ceux qui servent Mammon en prétendant servir Dieu, etc.), des traîtres (les chefs religieux qui pactisent avec l'ennemi, ceux qui remplacent la foi par un système religieux, etc.), des défaites et des victoires.
Ne pas écouter Dieu nous met dans le camp de l'ennemi, nous coupe de Dieu.
Cette coupure d'avec Dieu a pour conséquence que s'installe en nous un besoin d'absolu, que nous satisfaisons par des substituts de Dieu, que la Bible appelle des idoles : tant que nous ne reconnaissons pas ce besoin, et surtout que son réel objet est Dieu, nous errons.
S'installe alors en nous un sentiment diffus de culpabilité, que nous essayons d'étouffer en jugeant les autres : nous les accusons de nos malheurs, alors qu'ils n'en sont pas la cause, mais uniquement le déclencheur (la cause est en nous) - ce comportement est révélateur de notre coupure d'avec la réalité.
La colère s'installe alors : la colère résulte en effet du décalage constaté entre la réalité et ce que nous souhaiterions.
Lorsque la Bible dit que Dieu est en colère, elle indique que Dieu réagit au décalage qu'il y a entre la réalité et notre réalité.
Notre colère, par contre, résulte du décalage entre la réalité de tous les jours et NOTRE réalité souhaitée, qui n'est pas celle de Dieu.
La colère saine que nous devrions en fait avoir devrait être suscitée par l'injustice.
Le remède à tous ces malheurs est la grâce : par nous-mêmes, nous ne pouvons pas régler tous ces problèmes, encore moins leurs multiples conséquences.
De fait, tout est grâce : si nous étions à même de régler ne serait-ce qu'un seul de nos problèmes, la grâce ne servirait de rien.
Dieu ne ment pas : s'Il dit que tout est grâce, c'est que réellement nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes.
La nouvelle création, cosmos de la grâce, ce sont de nouveaux cieux, qui accueillent la nouvelle terre que nous sommes en Christ.
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