Comment savoir discerner ?

Toute institution chrétienne – tant dans son ensemble que dans chacun de ses membres – doit constamment faire face à des tentations, qui sans cesse se renouvellent, ainsi qu’à des pièges formidables que notre adversaire, qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 Pierre 5.8), place habilement sous nos pas.
Nous voyons ces puissances s’associer aux hommes ; elles se trouvent à l’arrière-plan des organisations et des Etats, lorsqu’ils se dressent, ouvertement ou de manière secrète, contre Dieu et contre la Foi délivrée une fois pour toutes aux saints. Elles se trouvent à l’ombre, pour ainsi dire, des pseudo-chrétiens, des faux frères et de tous ceux qui se consacrent à enseigner l’erreur et le mensonge.
De tels hommes animés d’un esprit impie se trouvent même à l’intérieur des églises et au sein des institutions chrétiennes. Tout en se trouvant à l’intérieur de l’institution chrétienne, ils n’appartiennent ni au Christ, ni à son Eglise. Derrière de tels hommes, et avec eux, se trouvent les démons eux-mêmes et leur prince.
Ces puissances ténébreuses sont d’une grande vigilance ; elles agissent de manières diverses, ne manquant jamais de trouver leurs complices parmi ceux qui demeurent dans le péché ; elles agissent même, hélas, dans le cœur des chrétiens les plus fidèles. Tout ceci, il nous faut bien en avoir conscience et surtout ne jamais l’oublier !
(…) En fait, le fétichisme scientifique, au lieu d’accroître et d’améliorer notre connaissance, comme il a la prétention de le faire, la réduit et a fini par l’anéantir ; pire encore, il déforme et dégrade toute véritable connaissance et ce, d’autant plus que celle-ci dispose de moyens et d’instrumentations toujours plus efficaces.
Ainsi, les techniques remarquables (hélas!) au service de l’idole Science, au lieu de servir le Dieu vivant, finissent par susciter une dépersonnalisation abominable de l’homme créé à l’image de Dieu. Disons-le sans ambages : certaines “expériences” biologiques, psychanalytiques, politiques ou herméneutiques pratiquées de nos jours ont un caractère clairement marqué d’un sceau spécifiquement démoniaque.
Et cependant, nous voyons des membres dirigeants des institutions chrétiennes donner une place toujours plus grande à un fétichisme scientifique si dégradant, sans même chercher à savoir ce qu’il en est véritablement. Ils le font, soit par souci d’une apologétique académiquement conformiste et donc viciée, soit par un désir de se faire admettre dans les cercles supérieurs du savoir, tel qu’il est reconnu par l’Académie en place.
C’est ainsi que, dans des différents domaines, ces membres dirigeants des institutions chrétiennes sont prêt à reconnaître et à admettre des dogmes chrétiennement interdits, contraire aux enseignements de la révélation scripturaire.

Pierre Courthial

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