L'interprétation spirituelle qui donne la Vie

Les fêtes juives ont trouvé leur accomplissement dans l'Esprit que Dieu met en nous : ainsi, la fête du grand pardon devient en nous le pardon accordé inconditionnellement à notre prochain, et le jour du repos est concrétisé par le repos permanent du coeur, cachés que nous sommes en Christ.

C'est pourquoi Paul dit à ceux qui prennent les anciennes traditions à la lettre, et non pas en Esprit
(Gal 4:10-11) :

Vous observez scrupuleusement les jours, les mois, les saisons et les années !
Je crains de m'être donné de la peine pour rien en ce qui vous concerne.

Et à la fin de Col 2 :

Il s'agit de commandements et d'enseignements humains qui ont, il est vrai, une apparence de sagesse [...] mais qui n'ont en fait aucune valeur et ne contribuent qu'à la satisfaction de la chair.

Jude dit que les personnes vivant dans la chair sont des

nuées sans eau emportées par les vents, arbres de fin d'automne sans fruits, deux fois morts, déracinés, vagues sauvages de la mer rejetant l'écume de leurs turpitudes, astres errants auxquels l'obscurité des ténèbres est réservée pour toujours !

Comme le précise Rom 2:29 :

Est vraiment juif celui qui l'est dans le secret - sa circoncision, c'est celle du coeur, qui relève, non pas de la lettre, mais de l'Esprit - celui-là ne reçoit pas sa louange des humains, mais de Dieu.

Et comme le confirme Phil 3:3 :

Nous sommes les vrais circoncis, nous qui célébrons le culte par l'Esprit de Dieu, qui mettons notre fierté en Jésus-Christ et qui ne mettons pas notre confiance dans la chair.

Concluons avec 1 Pi 2:9-10 :

Vous, par contre, vous êtes une lignée choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis, pour que vous annonciez les hauts faits de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière - vous qui, autrefois, n'étiez pas un peuple, vous êtes maintenant le peuple de Dieu - vous qui n'aviez pas obtenu compassion, vous avez maintenant obtenu compassion.