Qui es-tu ?


  1. Nous ne devons pas trop compter sur nous-mêmes, parce que souvent la grâce et le jugement nous manquent. Nous n'avons en nous que peu de lumière, et ce peu, il est aisé de le perdre par négligence. Souvent nous ne nous apercevons pas combien nous sommes aveugles au-dedans de nous. A de mauvaises actions souvent nous donnons de pires excuses. Quelquefois nous sommes mus par la passion et nous croyons que c'est par le zèle. Nous relevons de petites fautes dans les autres et nous nous en permettons de plus grandes. Nous sommes prompts à sentir et peser ce que nous supportons de la part des autres - mais tout ce qu'ils ont à supporter de nous, nous n'y songeons point. Qui se jugerait équitablement soi-même, sentirait qu'il n'a droit de juger personne sévèrement.
     
  2. [...]
     
  3. Vous ferez de grands progrès si vous vous dégagez de tous les soins du temps. Vous serez, au contraire, fatigué bien vite, si vous comptez pour quelque chose ce qui n'est que de ce monde. Qu'il n'y ait rien de grand à vos yeux, d'élevé, de doux, d'aimable, que Dieu seul, ou ce qui vient de Dieu. Regardez comme une pure vanité toute consolation qui repose sur la créature. L'âme qui aime Dieu se désintéresse de toute consolation venant de ce qui est au-dessous de Dieu. Dieu seul, éternel, immense et remplissant tout, est la consolation de l'âme et la vraie joie du coeur.

(Imitation de J-C, 2.5, d'après Lamennais réactualisé)

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