Comment entrer (dans la vie cachée avec Christ en Dieu)

Ayant cherché à répondre à la question posée par le caractère biblique d'une vie vraiment cachée avec Christ en Dieu et ayant également montré une partie de ce qu'elle est, nous devons maintenant considérer la manière de l'atteindre et de la mettre en pratique.

Je dirais, tout d'abord, que cette vie bénie ne doit pas être considérée comme une chose que l'on atteint, mais plutôt que l'on obtient. Nous ne pouvons pas la gagner, nous ne pouvons pas grimper pour y parvenir, nous ne pouvons pas non plus la remporter. Nous ne pouvons rien faire, si ce n'est de la demander et de la recevoir. C'est le don que Dieu nous fait en Christ-Jésus. Lorsque l'on parle de don, la seule chose que peut alors faire celui qui doit le recevoir, c'est de le prendre et de remercier ensuite celui qui le lui a donné. Parlant d'un don, nous ne disons jamais : "Regardez ce que j'ai réussi à avoir !" pour nous vanter de notre habileté et de notre sagesse. Nous disons plutôt : "Regardez ce que l'on m'a donné !» et nous insistons sur l'amour, la richesse et la générosité de celui qui nous l'a donné. Tous les éléments qui composent notre salut relèvent d'un don. D'un bout à l'autre, Dieu est le donateur et nous sommes ceux qui "reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice."

 C'est pourquoi toute âme qui veut entrer dans l'expérience pratique de cette vie intérieure, doit se placer dans une attitude réceptive, en reconnaissant pleinement le fait qu'il s'agit du don que Dieu a fait en Jésus le Christ et qu'aucun effet ou œuvre personnelle ne peut permettre de l'obtenir. Cela nous simplifiera énormément la tâche. Le seul élément que nous devons alors considérer sera l'identité de la personne à qui Dieu remet le don et ce qu'elle doit faire pour le recevoir. Pour répondre brièvement à cette question, je dirai qu'Il ne fait ce don qu'à l'âme qui Lui est pleinement consacré et qu'on le reçoit par la foi.

La consécration est le premier élément - pas dans le sens strictement légal, non pour pouvoir acheter ou mériter la bénédiction, mais pour ôter les obstacles qui sont sur le chemin et empêchent Dieu de donner. Pour qu'un morceau d'argile devienne un magnifique vase, il faut qu'il soit livré entièrement aux mains du potier et joue un rôle strictement passif. De même, pour qu'une âme devienne un vase qui honore Dieu et qui soit "sanctifié, utile à son maître, propre à toute œuvre bonne", elle doit Lui être entièrement livrée et demeurer passive entre Ses mains. Cela se voit au moindre coup d'œil. 

J'ai essayé un jour d'expliquer la nécessité et la signification de la consécration à un médecin qui dirigeait un grand hôpital mais il ne sembla pas me comprendre. A la fin, je lui dis : "Imaginez que lors d'une de vos visites dans les chambres de vos malades, vous rencontriez un patient qui vous demande de s'occuper spécialement de lui afin qu'il guérisse. Mais, en même temps, il refuse de vous indiquer tous les symptômes de son mal ou de prendre tous les médicaments que vous lui prescrivez. Il vous dit alors qu'il est prêt à suivre vos instructions dans certains domaines, celles qui lui apparaissent bonnes. Quant aux autres, il déciderait par lui-même et s'en remettrait à son propre jugement. Que feriez-vous dans un tel cas ?" lui demandai-je. Il répliqua d'un air indigné : "Que ferai-je ? Et bien, je le laisserai se débrouiller tout seul car je ne pourrai évidemment rien faire pour un tel homme qui refuse de s'en remettre entièrement à moi, sans réserve, et de suivre à la lettre mes instructions." Je répondis : "Donc, il est nécessaire que l'on obéisse aux médecins pour que ces derniers aient la moindre chance de guérir leurs patients ?" Il répliqua : "Oui, qu'on leur obéisse sans discuter !" Je lui dis alors : "C'est cela la consécration. Il faut que Dieu puisse s'occuper de notre cas, sans aucune réserve de notre part, et que nous obéissions à la lettre à chacune de Ses instructions." Réalisant cela, il me répondit : "Je vois, je vois très bien. C'est cela que je veux faire. A partir de maintenant, Dieu pourra faire ce qu'Il veut de moi."

Aux yeux de certains, le terme "abandon" exprimera mieux cette idée que le terme "consécration". Peu importe, nous voulons parler ici d'un abandon total de notre être tout entier entre les mains de Dieu - esprit, âme et corps se trouvant alors placés sous Sa direction - afin qu'Il fasse de nous ce qu'Il désire. Nous sous-entendons alors que le langage de notre cœur doit être en toute circonstances et pour chaque acte : "Que ta volonté soit faite". Nous exprimons ainsi l'abandon de toute liberté de choix. Nous faisons allusion à une vie d'obéissance inévitable. 

 Pour toute âme qui ne connaît pas Dieu, cela peut paraître dur, mais aux yeux de ceux qui Le connaissent, il s'agit de la vie la plus heureuse et la plus reposante qui soit. Il est notre Père, Il nous aime et Il sait ce qui vaut mieux pour nous. Par conséquent, Sa volonté est la plus grande bénédiction qui puisse venir sur nous, en toutes circonstances. Je ne comprends pas pourquoi un si grand nombre de chrétiens peuvent demeurer aveugles à une telle réalité. Il semble que les enfants de Dieu aient plus peur de Sa volonté que de toute autre chose au monde. Il ne s'agit que de sa merveilleuse volonté, ce qui signifie avant tout Sa bonté et Sa miséricorde, et des bénédictions inexprimables pour leur âme ! J'aimerai pouvoir montrer à chacun la douceur agréable et insondable de la volonté de Dieu. Le ciel est le siège de la bénédiction infinie, parce que Sa volonté y est parfaitement infinie, et nos vies reçoivent ces bénédictions dans la mesure où nous obéissons à Sa volonté. Il nous aime, nous aime, dis-je, et celui qui aime veut toujours bénir ceux qu'il aime. Certains d'entre nous savent ce que signifie le fait d'aimer et nous savons que si nous pouvions faire tout ce que nous voulons, nos bien-aimés seraient aussitôt comblés de bénédictions. Tout ce qui, dans la vie, est doux, bon et agréable, serait déversé sur eux à pleines mains, si nous avions le pouvoir de faire ce que nous voulons pour eux. Si c'est ainsi que notre amour se manifeste, à combien plus forte raison en est-il de même avec Dieu, qui est l'amour même ! Puissions-nous, ne serait-ce que pour un instant, avoir un aperçu des profondeurs de Son amour ! Alors nos cœurs se précipiteraient pour accomplir Sa volonté et l'embrasser comme le trésor le plus précieux ; nous nous laisserions aussitôt emporter par un enthousiasme inspiré par la reconnaissance et la joie, à la pensée qu'un tel privilège nous a été accordé.

Un grand nombre de chrétiens semble pratiquement penser que tout ce leur Père désire, c'est de trouver l'occasion de les rendre malheureux et de leur ôter toute bénédiction ; ils s'imaginent, les pauvres, qu'ils peuvent L'empêcher d'agir ainsi, en s'attachant aux choses. J'ai honte d'écrire cela, cependant, nous devons regarder en face une réalité qui a apporté le malheur dans bien des vies.

Un chrétien qui avait beaucoup de problèmes, exposait à un frère en la foi, les divers efforts qu'il avait faits dans le but de trouver la délivrance et conclut en ces termes : "Mais tout cela a été vain, et je ne peux plus rien faire, si ce n'est de faire confiance au Seigneur." Son ami s'exclama avec un air de profonde pitié, comme si rien de plus terrible ne pouvait arriver : "Hélas ! En es-tu vraiment arrivé à ce point-là ?"

Une chrétienne qui éprouvait le même sentiment expliquait un jour à l'une de ses amies qu'il lui semblait impossible de dire : "que ta volonté soit faite !" et combien elle aurait peur de devoir le faire. Elle était maman d'un enfant unique, un petit garçon, qui était de surcroit l'héritier d'une immense fortune et l'idole de son cœur. Après avoir clairement exposé ses propres difficultés à son amie, celle-ci lui répondit : "Imagine que demain ton petit Charley vienne en courant vers toi et te dise : 'maman, j'ai décidé de te laisser faire comme tu veux avec moi, à partir de maintenant. Je veux toujours t'obéir et je veux que tu fasses ce que tu crois être le mieux pour moi. Je te fais confiance parce que tu m'aimes'. Que ressentirais-tu alors pour lui ? Tu dirais en toi-même : eh bien maintenant, je vais pouvoir rendre Charley malheureux. Je vais le priver de tout ce qui lui fait plaisir et je vais remplir son existence de tout ce qui peut être dur et désagréable. Je l'obligerai dorénavant à faire ce qui lui semble le plus difficile et je lui donnerai toute sortes d'ordres impossibles à exécuter." Indignée, la mère s'exclama aussitôt : "Mais non ! Pas du tout ! Tu sais très bien que je le serrerai dans mes bras et le couvrirai de baisers. Je me hâterai de remplir sa vie de tout ce qu'il y a de plus agréable et de meilleur." Son amie lui demanda : "Mais alors, cela veut-il dire que tu serais plus tendre et plus aimante que Dieu ?" Elle répondit : "Mais non ! Oh ! Je vois ! Je vois mon erreur. Evidemment, je ne dois plus avoir peur de dire : 'Que ta volonté soit faite !' à mon Père céleste tout comme je ne veux pas que mon fils ait peur de me le dire."

La volonté adorable de notre Dieu est meilleure et plus agréable que la santé, les amis, l'argent, la gloire, le confort ou la prospérité. Elle embellit les heures les plus sombres d'un halo divin et fait resplendir le soleil sur les sentiers les plus sombres. Celui qui en a fait son royaume, règne toujours et rien ne peut aller mal pour lui. Il est certain que ce n'est pour vous que le début de la jouissance d'un glorieux privilège, lorsque je vous annonce que la première étape à franchir pour entrer dans la vie cachée avec Christ en Dieu est celle de la consécration totale. Je vous supplie de ne pas la regarder comme une requête dure et sévère. Vous devez l'accomplir avec joie, reconnaissance et enthousiasme. Vous devez y entrer avec ce que j'appelle l'aspect privilégié de la consécration. Tous ceux qui l'ont connu, peuvent affirmer avec moi qu'il s'agit de l'endroit le plus heureux où il vous soit donné d'entrer.

Après l'abandon de soi-même vient la foi. La foi est un élément absolument nécessaire pour quiconque désire recevoir un don. Si l'un de nos amis nous donne quoi que ce soit, il ne devient pleinement nôtre que lorsque nous croyons qu'il nous a été donné et le revendiquons. Il en est ainsi tout particulièrement des dons qui sont de nature mentale ou spirituelle. On aura beau manifester envers nous un amour aussi immense, il ne deviendra nôtre qu'à l'instant où nous croirons que nous sommes aimés

Je suppose que la plupart des chrétiens comprennent ce principe lorsqu'il s'applique à leur pardon. Ils savent que le pardon des péchés en Jésus aurait beau leur être prêché, il ne deviendra pour eux réalité que lorsqu'ils le croiront et appliqueront ce pardon dans leur vie. Cependant lorsqu'il s'agit de vivre la vie chrétienne, ils perdent de vue ce principe et s'imaginent qu'après avoir été sauvés par la foi, ils doivent maintenant vivre par les œuvres et leurs efforts personnels. Au lieu de continuer à recevoir, ils commencent maintenant à faire. Ils ne comprennent pas ce que nous déclarons, à savoir que l'on entre par la foi dans la vie qui est cachée avec Christ en Dieu. Cependant la déclaration a été faite en termes très clairs : "Comme nous avons reçu Christ-Jésus le Seigneur, ainsi nous devons marcher en Lui." Nous L'avons reçu par la foi, et par la foi seule. C'est pourquoi nous devons marcher en Lui par la foi, et par la foi seule. La foi dans laquelle nous entrons dans cette vie cachée, est la même que celle qui nous a fait sortir du royaume des ténèbres pour entrer dans celui du cher Fils de Dieu ; la seule différence réside dans son objet. Nous avons alors cru que Jésus devenait notre Sauveur, Celui qui nous délivre de la culpabilité causée par nos péchés, et il a été fait selon notre foi. Nous devons maintenant croire qu'Il est notre Sauveur, Celui qui nous délivre du pouvoir du péché et il en sera fait selon notre foi. Nous avons alors cru en Lui pour obtenir le pardon, et ce dernier est devenu nôtre. Maintenant nous devons croire en Lui pour la justice et elle deviendra nôtre également. Nous L'avons alors pris comme Sauveur, c'est-à-dire Celui qui nous délivrera du châtiment encouru par nos péchés ; nous devons maintenant Le prendre comme Sauveur, c'est-à-dire Celui qui nous libère aujourd'hui de l'esclavage du péché. Comme Il a été notre Rédempteur, Il doit être maintenant notre Vie. Il nous a sortis de la fosse et maintenant Il nous fait asseoir dans les lieux célestes avec Lui.

Tout ceci concerne, évidemment, le domaine pratique. D'un point de vue strictement théologique et juridique, je sais que chaque croyant reçoit tout, dès l'instant où il se convertit. Mais du point de vue de l'expérience, rien ne lui appartient tant qu'il ne le revendique pas par la foi. "Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne." Dieu "nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ", mais tant que nous ne posons pas le pied de la foi sur elles, elles ne nous appartiennent pas. "Selon ta foi" est toujours la limite et la règle. 

La foi dont je parle ici doit être une foi présente. Une foi qui est exercée au futur n'a aucune utilité. Un homme peut croire que ses péchés lui seront pardonnés un jour, dans l'avenir, et il ne trouvera jamais la paix. Il lui faut en arriver à une foi actuelle, et dire, dans un acte présent d'appropriation : "Mes péchés sont pardonnés, en cet instant précis." Alors, son âme commence à jouir du repos. De même, la foi qui cherche une délivrance future du pouvoir du péché, ne fera entrer aucune âme dans la vie que nous décrivons. L'ennemi se délecte de cette foi future, car il sait qu'elle est incapable de produire des résultats concrets, mais il tremble et s'enfuit lorsque l'âme du croyant ose revendiquer une délivrance présente et se considère comme étant maintenant libérée de son pouvoir.

Il n'existe peut-être pas d'autres mots que les quatre suivants, à porter une telle signification. J'aimerais que vous les répétiez plusieurs fois avec votre voix et votre âme, en mettant, à chaque fois, l'accent sur un mot différent : 

Jésus me sauve maintenant - c'est Lui.

Jésus me sauve maintenant - c'est moi qui dois être sauvé.

Jésus me sauve maintenant - c'est sa tâche de sauver.

Jésus me sauve maintenant - il le fait à l'instant et tout le temps.


Résumons : pour entrer dans cette vie intérieure bénie de repos et de victoire, il faut franchir deux étapes - d'abord, l'abandon total et ensuite, la foi absolue. Peu importe la complexité de vos circonstances ou les difficultés que vous traversez, ou votre entourage, ou votre caractère. Ces deux étapes, franchies de manière définitive et avec une résolution accompagnée de persévérance, vous conduiront tôt ou tard dans les verts pâturages et les eaux tranquilles de cette vie cachée avec Christ en Dieu. Vous pouvez être certain de cela. Si, de plus, vous vous débarrassez de toutes autres considérations et tournez toute votre attention sur ces deux points, si vous êtes certain et n'hésitez pas, vos progrès seront rapides et votre âme atteindra le port désiré, bien plus vite que vous n'auriez pu l'imaginer.

Répéterai-je les étapes, afin que personne ne fasse d'erreur ? Vous êtes un enfant de Dieu et vous aspirez à Lui plaire. Vous aimez votre divin Maitre et vous êtes malade et lassé du péché qui L'attriste. Vous voulez vraiment être libéré de son pouvoir. Tous vos efforts ont été vains jusqu'ici. Maintenant, dans votre désespoir, vous vous demandez s'il est réellement possible, comme le prétendent ces gens heureux, que Jésus puisse et veuille vous délivrer de la main de tous vos ennemis. Alors, faites-Lui confiance. Remettez-vous entre Ses mains, sans aucune réserve et croyez qu'Il vous prend en charge. Puis, sachant ce qu'Il est et ce qu'Il a dit, croyez qu'Il vous sauve dès maintenant. Tout comme vous avez cru, au début, qu'Il vous ôtait la culpabilité du péché, parce qu'Il l'a promis, croyez maintenant qu'Il vous délivre du pouvoir du péché, parce qu'Il l'a promis. Que votre foi se saisisse maintenant du nouveau pouvoir qui est vôtre, en Christ. Vous avez cru qu'Il est votre Sauveur vivant pour vous. S'Il est venu vous délivrer du châtiment futur, Il est également venu pour vous libérer de l'esclavage présent. S'Il est venu pour porter vos meurtrissures, Il est également venu vivre votre vie à votre place. Tout comme vous ne pouvez accomplir votre justice, vous ne pourrez pas facilement vous défaire de vos péchés. Vous êtes tout aussi impuissant dans un cas comme dans l'autre. Christ, et Christ seul peut accomplir ces deux miracles pour vous. Votre rôle dans les deux cas, consiste à Le laisser tout faire et croire ensuite qu'Il agit vraiment dans ce sens.

Une femme - aujourd'hui une experte dans cette vie fondée sur la confiance - cherchait autrefois à entrer dans cette existence, au milieu des ténèbres et de sa perplexité. Elle dit alors à l'amie qui essayait de l'y aider : "Oui, vous dites tous : 'abandonne-toi et aie confiance, abandonne-toi et aie confiance' mais je ne sais pas comment le faire. J'aimerai que tu le fasses à haute voix, ainsi je verrai comment tu fais."

Dois-je moi aussi le faire pour vous qui me lisez ?

"Seigneur Jésus, je crois que tu peux et veux me délivrer des soucis, de l'inquiétude et de l'esclavage que je connais dans ma vie chrétienne. Je crois que tu es mort afin de me délivrer, non seulement dans l'avenir, mais maintenant et ici. Je crois que tu es plus fort que le péché et que tu peux m'empêcher au sein de ma faiblesse extrême, de m'abandonner à ses pièges et d'obéir à ses ordres. Seigneur, je veux te faire confiance et croire que tu vas me garder. J'ai essayé de le faire par moi-même et j'ai échoué, complètement échoué. Je suis complètement désespéré. C'est pourquoi je me livre à toi. Je me donne sans réserve. Je me présente à toi, corps, âme et esprit, tel un morceau d'argile, prêt à être modelé en ce que ton amour et ta sagesse voudront bien faire de moi. Maintenant je suis à toi. Je crois que tu acceptes ce que je t'offre : je crois que ce cœur pauvre, faible et fou t'appartient et que dès cet instant, tu commences à œuvrer en moi, afin de créer le vouloir et le faire, selon ton bon plaisir. Je te fais entièrement confiance dès maintenant."

Un homme dut un jour, descendre dans un puits profond, en glissant le long d'une corde soi-disant de longueur suffisante. Avec épouvante, il se rendit soudain compte qu'il était parvenu au bout de la corde et que son pied ne touchait toujours pas le fond du puits. Il n'avait plus la force de remonter et il ne voulait pas se laisser tomber, de peur de s'écraser au fond du puits plongé dans l'obscurité. Il s'accrocha à la corde, jusqu'à ce que ses propres forces le trahissent, puis se laissa aller à ce qu'il pensait être sa mort. Il tomba dix centimètres plus bas et se retrouva sain et sauf sur le sol rocailleux.

Avez-vous peur de franchir cette étape ? Cela vous paraît-il trop brusque, un saut dans l'inconnu ? Ne savez-vous pas que l'étape de la foi "tombe toujours sur un vide apparent, pour trouver le sol rocailleux" ? Si jamais vous devez entrer dans ce glorieux pays, où coulent le lait et le miel, vous devrez tôt ou tard vous lancer dans les flots débordants, car il n'y pas d'autre chemin. Le faire dès maintenant, vous épargnera peut-être des mois, voire des années de déceptions et de peine. Ecoutez la Parole du Seigneur:

"Ne t'ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante pas, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras."


(Hannah W. Smith dans Le secret du chrétien pour une vie heureuse)

Source: J-Cl & L B.


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